L’Albanie : le recap

« Go your own way », c’est ce que l’Albanie nous suggère

L’Albanie, à la base, n’était pas du tout sur notre liste des pays à visiter. Mais quand on a vu que la météo au Monténégro était capricieuse et que l’application “Weather” annonçait du soleil pour l’Albanie, on a décidé d’y aller. Les premiers jours furent… compliqués. On venait du Monténégro, véritable apogée de notre périple jusque là et on découvrait une Albanie, sale, tape à l’oeil et clairement, pauvre. Comme pour la Croatie, on avait décidé de donner une couleur au pays… et pour tout vous dire, on voulait donner le gris (pas joyeux quoi…). Puis, en réalité, après quelques jours, l’Albanie est devenue de plus en plus belle, de plus en plus incroyable et nous sommes complètement tombées sous le charme de ce pays accueillant, magique et surprenant. Le jaune sera donc sa couleur, pour le soleil omniprésent (quasi 30 degrés tous les jours) et pour le sable, non pas de la plage mais bien des futures constructions, parce que le pays entier est en train de se développer pour accueillir les touristes (que ça plaise ou non…). 

On pourrait vous détailler l’histoire de l’Albanie (en fait non, on ne pourrait pas) mais vous trouverez tout sur Internet ou dans un guide du routard. Ce qu’on voulait vous partager, c’est ce qu’on a retenu de nos différentes conversations avec les albanais.es et de nos sensations. 

  1. Le gap entre les “riches” et les “pauvres” est GIGANTESQUE. Le pays est pauvre, tout le monde le sait. Il n’est pas rare de voir des vieilles femmes et de vieux monsieurs de plus de 80 ans, la peau durcie par le soleil, encore travailler dans les champs et remonter leurs victuailles sur le dos d’un âne ou d’un cheval. En revanche, quelques jeunes qui ont dégoté le bon filon (comprenez, faire des études ou plonger dans la mafia, biffez la mention inutile) gagnent plus d’argent et n’hésitent pas à le montrer fièrement. 
  2. L’eau potable n’est pas encore disponible partout MAIS il y a des carwashs à tous les coins de rues… 
  3. Le code de la route est tout à fait inexistant. On va pas vous mentir, Cassi était aux anges. Enfin des personnes qui n’ont pas peur au volant, elle s’est régalée. Par contre, si la conduite est clairement dangereuse (mais que Cassi la barge aime ça), l’état des routes est pitoyable ! A certains moments, on a du rebrousser chemin et se résigner à ne pas voir ce qu’on avait prévu de visiter. 
  4. La plupart des citoyen.nes ne parlent pas l’anglais, quelques mots d’italien tout au plus. Autant vous dire qu’on a appris à communiquer avec les mains, les sourires et un peu de Google Traduction. 
  5. Mon dieu, que c’est un monde d’hommes… Ils sont partout, tout le temps, dans la rue, à boire des cafés. Où sont les femmes? Où sont les enfants ? 

MAIS, le point le plus important !!! Malgré tout ce qui est écrit au dessus, l’Albanie est le pays le plus accueillant, le plus généreux qu’il soit. Nous avons été à l’aise dès le début, on pouvait se balader en rue, à 23h, un coup dans le nez, en se tenant la main, nous n’avons eu aucun regard, aucun geste déplacé. Tout le monde se dit bonjour, se fait des sourires, tout le monde est en paix. On a bien compris que cette situation “idyllique” était clairement réservée aux touristes (parce que oui, la mafia albanaise, ce n’est pas un mythe) mais bon sang, c’est impossible de décrire la gentillesse et l’hospitalité dont iels ont fait preuve pendant cette découverte de l’Albanie. D’ailleurs, les rencontres, on en a fait plein pendant ce voyage et on avait envie d’en écrire quelques unes. 

  • Les personnes qui nous ont pris en stop : Marsel, Antonis, Sander (et son pote), Jean-Michel (et son pote)
  • Notre guide à Bérat : Bruno 
  • Les mecs chez qui on a logé : Niko & Landi 
  • Les gérant.es du Wanderer’s Hostel : Sun (<3), Angelo et Fatma
  • Le Art Hostel et Martin
  • Violetta, Albert et Claudia de Theth 
  • La perle : LILI <3 

Sans compter les autres voyageurs et voyageuses, Corentin, Max, Inès, Chris, Achmed et tous.tes les autres. 

L’Albanie, en quelques chiffres pour nous, c’est : 

  • 12 jours 
  • 1678 kilomètres
  • 3 serpents
  • 54235 carwashs
  • 5 kilos pris (tu m’étonnes, au vu de la générosité des hôtes…)
  • 2 minis gueules de bois (merci le Raki)
  • 78900 cafés
  • 987600 stations services
  • 3600 coucous et sourires
  • 737 animaux sur la route (biquettes, vaches, ânes, mouton et UN cochon)
  • 567000 Mercedes 

On vous partage une petite carte de l’Albanie (le dessin est une petite merveille de Ziko Juin) sur laquelle on a rajouté nos principaux arrêts. 

Pour vous raconter notre périple, on a divisé nos articles en fonction des régions !