« Made in Italy », et c’est pas une blague.
L’Italie, on en avait rêvé, on s’était imaginé tout un univers autour de ce pays : des pizzas, du soleil, des pâtes, la langue italienne et les gestes avec les mains, les « Ciao » et les Spritz. A la base, quand on avait prévu notre voyage, on avait prévu de commencer par l’Italie et d’y rester un petit peu de temps. Puis, on a finalement commencé par la Croatie parce que c’était l’un des pays qui nous permettaient de déjà tester les restos tant oubliés. Du coup, à notre arrivée en Italie, la douche froide ! On se fait quasi recalées par un policier italien à la douane au Monténégro et surtout, on quitte les balkans… Et on va pas se mentir, c’était le bonheur complet. En plus des gens généreux et souriants, le cout de la vie était très limité et surtout, il y a avait peu de touristes. Quand on a débarqué à Bari, on était déjà paumées sur le sens du rond-point et surtout, ça nous klaxonnait déjà. TENDU. On s’est regardées et sans dire un mot, on s’est comprise : put**n, qu’est-ce qu’on fout là ? On était si bien de l’autre côté de l’adriatique… Mais bon, Isabelle, Sergio, Marius et Julie venaient rejoindre Cassi pour son anniversaire et puis, Babeth était super emballée par l’Italie. Allez, donnons-lui sa chance…
Que dire ? On a fini par y rester 2 mois (6 semaines et puis encore 2 semaines fin aout, début septembre). Et tout l’univers qu’on vous a dépeint au début, c’est exactement ce qu’on a vécu : des italien.nes souriant.es et qui tentent de vous parler anglais même s’iels n’y sont pas habitué.es, des « Buongiorno » et des « Grazie » dans tous les sens, des Spritz à gogo (surtout dans le nord) et des vins rouges (dans le sud), des cafés sur le zinc dans les stations-services, quelques pâtes et une seule pizza, des aperitivo en terrasse qui remplacent les menus qu’on avait imaginé dans notre Yvette, des vrais comptoirs de fromages dans le plus petit Spar du plus petit village paumé. Notre voyage en Italie est, sans aucun doute, un coup de cœur assuré (comme tous les autres pays direz-vous). Si on doit vraiment se plaindre d’un truc ? le prix des péages sur l’autoroute est complètement fou ! Mais, c’est compensé par le fait que certaines aires sont équipées de douches gratuites et d’un plutôt bon wifi. D’ailleurs, pour les trouver, rendez-vous sur ce site et appliquez le filtre « docce ».
Quand on la voit sur la carte, l’Italie semble grande. Quand on la parcoure en van, elle est interminable (mais dans le bon sens du terme hein!). Pour plus de lisibilité, on a divisé l’Italie en 3 morceaux :
- l’Italie du Sud (en blanc cassé) avec les Pouilles, la région de Basilicate et la côte amalfitaine
- l’Italie du Nord (en vert) avec le Val d’Aoste, les Dolomites et la région des Lacs. Sachez qu’on a aussi mis en couleur la région autour de Turin, les Cinque Terre, de Venise, de Trieste mais aussi de Modène et de Parme parce qu’on compte les visiter après notre voyage en Slovénie.
- l’Italie centrale (en rouge), qu’on aurait aimé faire mais qu’on a pas eu le temps. Nous sommes tout de même passées par les Abruzzes deux fois, et la région est magnifique, full nature et randonnées. Coucou Jackie 🙂
L’Italie du Sud
En réalité, notre voyage en Italie du Sud a commencé par Bari car nous traversions de Bar, au Monténégro à Bari en Italie. On est passées par les Abruzzes (car Cassi devait bosser) et puis, on a directement mis le cap vers la côte amalfitaine. Mais notre destination ultime, c’était les Pouilles parce que la famille de Cassi nous rejoignait pour son anniversaire. Julie et Marius restait le week-end du 13 juin (date exacte pour boubou C) et Isabelle et Sergio restait 10 jours complets, pour profiter de vacances farniente/culture en famille. Pour l’occasion, on avait loué une villa, une petite merveille avec piscine dans laquelle on a « chillé » (comme on dit) en faisant des mots fléchés, aux détours d’une page d’un livre, d’un plongeon dans l’eau et d’une sieste à 3 heures de l’après-midi. Clairement, cette parenthèse (confortable) fut une bouffée d’air (non frais au vu de la chaleur) dans le road-trip effréné des cassettes.
A part cette visite magique, on retiendra de l’Italie du Sud :
- La chaleur… mon dieu, et quelle chaleur. On y était début juin et on cuisait déjà.
- On a du coup très peu dormi dans Yvette : d’abord parce qu’on avait la location dans les Pouilles avec la mifa mais aussi, parce qu’Yvette (on l’aime de tout notre cœur hein) mais la chaleur à l’intérieur était intenable. A Matera, on a battu un record : 53 degrés inside.
- Les églises sont à tous les coins de rue. Si comme Cassi vous pensez « Purée, pourquoi on met tellement de pognon dans les églises ? » ou encore « Mais qu’est ce que les gens ne feraient pas au nom de la religion sérieux ?! », faut quand même avouer que l’architecture des lieux de culte teinte la ville ou le village d’un peu de magie…
- « Et Boubou, tu veux quoi à manger ce soir ? » « On se fait une tomate-mozza ? » « Nickel, je vais au magasin ! » … 3 minutes plus tard : « Boubou, on a encore oublié, c’est fermé sur le temps de midi ». Situations vécues : 146 fois au moins. Et puis, quand le temps de midi s’étend de 12 à 16h, t’as le temps d’attendre ta tomate-mozza.
- La conduite des italien.nes convient à Cassi, beaucoup moins à Isabelle
- Dans le sud, on a galéré à trouver des randonnées. On est plutôt sur des villages à visiter ou des plages.
Mais en quelques chiffres, les cassettes en Italie, c’est :
- 30 ans
- 18255 tarellis
- 21 jours
- 8 bus
- 1 ferry
- 2 bateaux
- 24l de vin bu
- 4 nouveaux pneus
- 1 camping autorisé
L’Italie du Nord
On vous contera l’Italie du Nord quand on y sera retournées fin aout… mais en attendant, vous pouvez déjà lire les 3 articles qu’on a écrits sur les 3 régions qu’on a arpentées en long et en large !